Handicap : guide pratique de l'accueil en club

Voilà, au vu du bilan, le club a souhaité donner suite à cette expérience et même, accueillir plus de personnes en situation de handicap.

Le faire savoir

Mais il faut le faire savoir pour attirer les personnes susceptibles d'être intéressées !

Le moyen le plus simple est d’utiliser le site du club et la fiche présentation club sur le site FFME.

Le club peut s’inscrire à l’handiguide des sports6 300 structures sportives étaient recensées début 2016.,

Il existe des initiatives régionales comme des annuaires régionaux (ex. CROS AuRA).

Le club peut s’identifier auprès des comités ou ligues de la FFHS et FFSA, qui peuvent alors informer et orienter les personnes intéressées par l'escalade vers votre club.

Trouver des subventions

Pour réaliser des aménagements ou acheter du matériel spécifique, on avait coutume de solliciter les acteurs locaux ou de réaliser un dossier CNDS.

Depuis peu (printemps 2019), le Centre National de Développement du Sport est remplacé par l’Agence Nationale du Sport. Cette dernière a délégué à la FFME le soin de traiter les dossiers de demande de subvention pour les projets sportifs. Parmi les 6 axes retenus par la FFME figurent les projets "handi escalade" (voir dans l'intranet, dans les ressources documentaires, fiches pratiques et documents utiles, les projets sportifs fédéraux -PSF-).

Autre possibilité : accueillir des groupes constitués

Cela veut dire avoir beaucoup d’intervenants si les possibilités des personnes sont très hétérogènes (car il est alors nécessaire d'individualiser l'enseignement). Cela permet aussi d'explorer d'autres types de pratique, très ludiques mais peu prisés en club comme les via-corda et autres parcours dans les arbres.

Mais cela demande de résoudre des problèmes d' assurances ,

Et les compétitions ?

4 catégories sont retenues par l’IFSC pour les compétitions handisport

  • Déficience visuelle
  • Amputé d’un membre (supérieur ou inférieur)
  • Déficience neurologique ou motrice
  • Fauteuil roulant

Dans chaque catégorie, les athlètes sont classés en fonction de leurs capacités physiques ou sensorielles (par exemple de B1 à B3 pour la déficience visuelle, B1 étant la déficience la plus élevée), ce classement (avec d'autres mesures) vise à préserver l’égalité des chances.

Dans le calendrier des compétitions sport adapté, il existe aussi des classes, correspondant aux capacités et ressources du sportif en termes d’autonomie, de socialisation, de communication et de motricité. Le but de ces classes est de proposer des adaptations réglementaires permettant aux grimpeurs de trouver du sens et de l’intérêt à la pratique compétitive et de pouvoir s’y exprimer en toute équité sportive au maximum de leurs potentialités.

Pour les sportifs handisport, 2016 a vu le 1er championnat de France FFME. Et quelques ligues et comités territoriaux proposent des championnats ouverts à ces sportifs... Les sportifs sport adapté peuvent participer aux compétitions organisées par la FFSA mais aussi aux compétitions FFME repérées par un logo spécifique dans le calendrier.

En guise de conclusion :

Ne cherchez pas les limites, mais plutôt les possibilités de chacun.

Et gardez en tête l’impérieuse nécessité de garantir l’intégrité physique et mentale des personnes accueillies, ainsi que de l’ensemble des acteurs de la séance (encadrants, bénévoles, aidants…).

Et comme un environnement adapté, c’est du handicap en moins :

  • prenez le temps d’adapter les locaux (si c'est possible dans votre club), les méthodes et les contenus,
  • et osez les sorties en extérieur, sources de nouveaux plaisirs et défis : des sites naturels adaptés existent et pour ceux qui ne le sont pas, n'hésitez pas à porter des projets d’adaptation des cheminements et d’ouverture de voies accessibles.

Bon projet !